no complexes, mental strength, realism… Why French clubs shine (so much) in C1

no complexes, mental strength, realism… Why French clubs shine (so much) in C1

DECRYPTION – The French teams surprise in this championship phase of the Champions League. Performances which can be explained as much by their state of mind as by their efficiency.

As unexpected as it is great for French football. The new formula of the Champions League is working quite well for French clubs. Indeed, after the third day of the championship phase, the French representatives are particularly well placed. AS Monaco and Stade Brestois – respectively fourth and fifth in the standings with seven points on the clock thanks to their recent good performances – are well established in the top eight, synonymous with direct qualification for the round of 16. While LOSC (15e6 points), who relaunched well on the lawn of Club Atlético de Madrid this Wednesday evening (1-3), and Paris SG (19e4 points) – which disappoints, all the more so given its outsider status – are provisionally among the roadblocks.

Concretely, all French teams have a chance of qualifying for the rest of the competition. Surprising, especially since they were not spared by the draw with several big players (FC Barcelona, ​​Bayer Leverkusen, Real Madrid, Arsenal etc.). So, how can we explain that they are shining (so much) in C1 at the start of the season?

Play without complexes

First of all, unlike previous years, it seems that the French clubs are playing without any complexes, even against opponents who are largely superior on paper. It is enough to see, for example, the serenity displayed by Eric Roy, the coach of Stade Brestois, before facing one of the (big) outsiders, Bayer Leverkusen (1-1)… or the offensive inclinations of his players during the match, to realize it. Same thing for LOSC, who did not want to just defend against the Colchoneros: “Unlike Monaco ([vendredidernier0-0ndlr)onaétéàlafoisappliquédanscequel’onsouhaitaitfaireetambitieuxdanslejeu[vendredidernier0-0ndlr)onaétéàlafoisappliquédanscequel’onsouhaitaitfaireetambitieuxdanslejeu», s’est réjoui Bruno Genesio, «le tueur de géants», après la victoire lilloise.

Preuve supplémentaire que l’état d’esprit des formations françaises a changé, le «Petit Poucet» brestois était même un peu déçu à l’issue de son (bon) match nul contre Xabi Alonso et ses hommes : «Maintenant, le seul petit regret, c’est de ne pas pouvoir concrétiser justement ce bon moment, cette période où on aurait pu faire la différence», a expliqué le technicien des Ty-Zefs. D’ailleurs, l’équipe finistérienne, se montre désormais très ambitieuse : «Je pense que la qualification est dans nos têtes déjà depuis nos deux premières victoires (…) mais en tous les cas, c’est sûr que maintenant, c’est l’objectif. Il ne faut pas se cacher et faire les faux (modestes)», a annoncé Eric Roy.

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Une grosse force mentale

L’autre point fondamental de la réussite française sur la plus grande scène européenne, c’est, à n’en pas douter, l’incroyable force mentale dont font preuve les clubs tricolores depuis le début de la compétition. Ils ne lâchent rien, jusqu’à la fin. On l’a (encore) vu ce mercredi soir. Le Stade brestois a accroché le point du match nul contre le Bayer Leverkusen après une entame de rencontre délicate et en subissant dans les derniers instants. Le LOSC, pour sa part, a renversé le Club Atlético de Madrid – pourtant réputé très solide défensivement – dans la dernière demi-heure… grâce à ses remplaçants. «Les joueurs rentrés en jeu ont l’habitude de ce genre de matchs, ont beaucoup d’expérience, et ils ont tous été décisifs. Cela montre que j’ai un groupe compétitif tant dans son état d’esprit que dans ses qualités propres malgré les blessés, s’est félicité Bruno Genesio. On en a d’ailleurs encore un ce soir (mercredi), ce qui ternit un peu le résultat.»

Souvenons-nous aussi que début octobre, l’AS Monaco avait aussi fait preuve d’un magnifique état d’esprit, arrachant le match nul, à la fin du temps additionnel, contre le Dinamo Zagreb (2-2) après avoir été menée 2-0 et sous une pluie diluvienne. «Je ne peux pas dire que je suis heureux parce qu’on voulait gagner, mais c’est un bon point. Je suis satisfait de la mentalité affichée par mes joueurs dans des conditions difficiles», avait déclaré Adi Hütter, l’entraîneur monégasque à l’issue de la rencontre.

Un réalisme extraordinaire

Mais il ne faut pas non plus se leurrer, si les clubs français réussissent très bien en Ligue des champions cette saison, c’est aussi grâce à leur réalisme extraordinaire… et à un brin de réussite L’AS Monaco a parfaitement su profiter de l’exclusion d’Eric Garcia à la 10e minute de jeu pour venir à bout du FC Barcelone (2-1) en septembre. Le LOSC, en ce qui le concerne, a trouvé la faille contre le Real Madrid (1-0) sur un penalty transformé par Jonathan David ; et il en a obtenu – marqué également – un autre ce mercredi soir face aux Colchoneros.

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Et le Stade brestois a aussi eu un petit peu de chance sur la magnifique égalisation de Pierre Lees-Melou, d’une volée digne de Zinédine Zidane, face au Bayer Leverkusen : «J’aime le football, jamais (faire) un contrôle dans ces moments-là, on tente ! J’aurais pu tuer un spectateur, mais ça rentre. En plus, j’ai le rebond parfait juste devant le gardien. Et marquer avant la mi-temps, c’est parfait», s’est amusé le buteur breton au micro de Canal+. Espérons, pour le football français, que les clubs de l’Hexagone continueront d’être aussi réalistes dans les prochaines semaines.

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